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Il soutient la cause de Raoni
Militant de la sauvegarde de la forêt amazonienne au sein de l’association Planète Amazone, Jean-Jacques Bersoult est allé mercredi à Paris rencontrer le cacique indien Raoni, une figure inoubliable avec sa lèvre à plateau.
Infatigable dans son combat pour la défense
des indigènes et contre la déforestation en Amazonie, Raoni effectue
actuellement une tournée européenne à la veille de la coupe du monde de foot au
Brésil et il a été reçu notamment à Paris au siège du CESE (conseil économique
social et environnemental).
SOS pour la planète
C’est là que Jean-Jacques Bersoult,
Barentinois de 55 ans, aujourd’hui installé près d’Orange, a rencontré le chef
du peuple Kayapo qui a lancé un nouvel appel.
« Je suis sensible à sa cause depuis
longtemps, parce que je connais le Brésil, mais je vois aussi chez nous les dégâts.
C’est à plus petite échelle en France, mais les dernières coulées de boue à
Barentin, où ma mère vit toujours, sont aussi une conséquence de l’arrachage d’arbres
et de haies. Dans le Midi, avec les sommets déboisés pour planter de la vigne,
on a davantage de mistral. C’est le profit qui prime au risque de catastrophes
sur l’environnement », résume le Normand, également connu
sous son pseudonyme Jacomus.
Militant de Planète Amazone, l’ONG
qui a organisé cette tournée européenne, le Normand, s’efforce de relayer le
SOS. « Le monde entier est concerné par l’Amazonie », explique celui qui
voue un profond respect à ce chef qui fait entendre la voix des indigènes
depuis quarante ans.
« Qu’on nous respecte aussi »
À quelques jours de la coupe du monde au Brésil, le chef Raoni,
accompagné de son neveu Mégaron, a dénoncé les ravages de la déforestation et
les projets de barrage en Amazonie : « L’équivalent de 43 000 stades de foot
est rasé pour la plantation de soja, canne à sucre, élevage de bétail, tout
cela au mépris des populations et de la nature. » Il a aussi rappelé l’expulsion
de ceux qui résident près des sites de construction des stades. « Je
respecte les coutumes de l’homme blanc, mais je veux que l’on nous respecte
aussi. La coupe du monde n’est pas dans nos traditions. C’est celle de l’homme
blanc, mais je ne souhaite pas son annulation... » Un message fort avant
que tous les projecteurs ne se braquent sur le ballon rond.
article paris Normandie 11 juin
4 juin 2014 Paris
http://raoni.com/newsletter/news-20140509.html
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